Figure célébrée et volontiers radicale de la danse contemporaine flamande, Jan Martens s’est fait connaître avec des pièces qui sèment le trouble et aiment provoquer la pensée. De l’énergie brute de The Dog Days Are Over jusqu’à de larges pièces conçues pour le corps de ballet de l’Opéra des Flandres, ses créations lui ont valu une reconnaissance internationale. Avec VOICE NOISE, il s’inspire des textes de la philosophe et poétesse canadienne Anne Carson pour faire entendre les voix des femmes qu’on a durant des siècles voulu réduire au silence. « Six danseurs se confrontent à des enregistrements dans lesquels la voix humaine se déploie sous différentes formes : fredonnant, berçant, criant, murmurant, chantant. Peu à peu, ils et elles découvrent leur propre voix… » Peut-être le début d’une histoire pas encore racontée…