Un Bal masqué à la Scala de Milan, deux rôles straussiens sous la direction de Zubin Mehta et Daniele Gatti… et un prix de la Fondation Royaumont ! Tout semble réussir au baryton autrichien Liviu Holender, membre depuis 2019 de la troupe de l’opéra de Frankfort. En fin connaisseur, il dévoilera toutes les subtilités du lied dans un concert axé sur Schubert et Mahler.
Du premier, quelques perles rares, d’un nocturne où « se dort le long sommeil » à la célèbre Sehnsucht, cette mélancolie qu’on est un peu content d’éprouver. Du second, une sélection du Knaben Wunderhorn, où, sur des poèmes populaires, s’épanouissent des humeurs multiples, de l’ironie légère à la sérénité d’une lumière retrouvée.
Franz Schubert (1797-1828)
Auf der Bruck, D. 853
Zur zürnenden Diana, D. 70
Sehnsucht, D. 636
Nur wer die Sehnsucht kennt, D. 877
Abendstern, D. 807
Nachstück, D. 672
Gustav Mahler (1860-1911)
Knaben Wunderhorn :
« Schildwaches Nachtlied »
« Rheinlegendchen »
« Das Irdische Leben »
« Nicht Wiedersehn »
« Urlicht »
« Revelge »
Liviu Holender baryton
Juliette Journaux piano
Duo lauréat de l’Académie Orsay-Royaumont 2021
En partenariat avec la Fondation Royaumont