Se choisissant pour hymne Gracias a la vida, la mezzo-soprano Anne-Lise Polchlopek a amoureusement conçu un programme qui regroupe différentes latitudes, différentes temporalités et différents registres, comme autant de facettes qui composent sa personnalité musicale. Un « récital idéal » et pluriel… « Si une partie de mon identité est slave, l’autre est plus méditerranéenne, ma grand-mère, pied-noir, m’a parlé un français mêlé de mots espagnols et arabes. Forte de cette héritage, j’ai vécu à Madrid… voyage sans lequel je ne serais chanteuse aujourd’hui », explique-t-elle, laissant avec bonheur Fauré côtoyer Messiaen, Chaminade taquiner Mozart, Giménez se rire de Poulenc et Reynaldo Hahn répondre à Jacques Brel.
Pauline Viardot (1821-1910)
Bonjour mon cœur
Cécile Chaminade (1857-1944)
Espoir
Hubert Giraud (1920-2016)
La Tendresse
Gabriel Fauré (1845-1924)
Les Berceaux
Olivier Messiaen (1908-1992)
Trois Mélodies
« Pourquoi »
« Le Sourire »
« La Jeune Fiancée »
Manuel de Falla (1876-1946)
Nana
Cécile Chaminade
Ma première lettre
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Le Noces de Figaro : « Voi che sapete »
Als Luise die Briefe, K. 520
Michel Polnareff (né en 1944)
Mes regrets
Gabriel Fauré (1845-1924)
Toujours
Jacques Brel (1929-1978) / Gérard Jouannest (1933-2018)
La Chanson des vieux amants
Reynaldo Hahn (1874-1947)
Une revue : « La dernière valse »
Maurice Ravel (1875-1937)
Vocalise-étude en forme de habenera
Tomás Méndez (1927-1995)
Cucurrucucú paloma
Francis Poulenc (1899-1963)
Les Métamorphoses
« Reine des mouettes »
« C’est ainsi que tu es »
« Paganini »
Gerónimo Giménez
La Tempranica : « La tarántula é un bicho mú malo »
Erik Satie (1866-1925)
La Diva de l’Empire
Violeta Parra (1917-1967)
Gracias a la vida
Anne-Lise Polchlopek mezzo-soprano
Pierre Laniau guitare
Federico Tibone piano