Impressionnistes, sensuels, mélancoliques, les compositeurs, pas moins que les peintres, aiment distiller la lumière et les ombres pour explorer le clair-obscur jusque dans ses plus fines nuances. Ce sont ces jeux subtils qu’explore ici la mezzo-soprano Coline Dutilleul, avec un programme qui revient aux racines de la musique moderne (1899-1914), rassemblant Ravel et Schönberg mais aussi Alma Mahler et Lili Boulanger. Pour construire, le temps d’une soirée, « un pont entre l’expressionnisme et l’impressionnisme, un parallèle pour révéler la sensualité voluptueuse et presque décadente de ces deux courants pourtant si contrastés géographiquement et stylistiquement ».
Arnold Schönberg (1874-1951)
Vier Lieder, op. 2
« Erwartung »
« Schenk mir deinen goldenen Kamm »
« Erhebung »
« Waldsonne »
Claude Debussy (1862-1918)
Trois chansons de Bilitis
« La Flûte de Pan »
« La Chevelure »
« Le Tombeau des naïades »
Alexander Zemlinsky (1871-1942)
Stimme des Abends
Maurice Ravel (1875-1937)
Épigrammes de Clément Marot
« D’Anne qui me jeta de la neige »
« D’Anne jouant de l’espinette »
Lili Boulanger (1893-1918)
D’un vieux jardin
Alma Mahler (1879-1964)
Fünf Lieder (extraits)
« Die stille Stadt »
« Laue Sommernacht »
« Ich wandle unter Blumen »
Lili Boulanger
Reflets
Nadia Boulanger (1887-1979)
Un grand sommeil noir
Lili Boulanger
Si tout ceci n’est qu’un pauvre rêve
Alban Berg (1885-1935)
Vier Lieder, op. 2 (extraits)
« Aus Dem Schmerz sein Recht »
« Schlafend trägt man mich in mein Heimatland »
« Warm die Lüfte »
Coline Dutilleul mezzo-soprano
Juliette Journaux piano