Compositeur, chanteur, mais aussi slameur et pionnier du rap marocain, « solitaire et solidaire » de son propre aveu, Walid Ben Selim associe sa voix à la harpe classique de Marie-Marguerite Canto. Ensemble, ils ont voulu définir « un espace de spiritualité musicale, une forme d’échange entre la langue parlée (l’arabe) et la langue inaccessible et symbolique (la harpe et la partition) ». La sérénité de la harpe y rencontre les aspirations méditatives de la mystique soufie, portée par des poèmes pluriséculaires…
Pour Walid Ben Selim : « Peu importe le territoire, peu importe l’instrument, peu importe la langue et peu importe la signification qu’on donne à la “musique du monde”, du moment qu’il y a monde dedans. »