Née dans le sud de la Syrie, Waed Bouhassoun a appris son instrument, le oud, dans la tradition classique des musiques savantes. Un répertoire qu’elle a enrichi par la connaissance des musiques arabo-andalouses, mais aussi par l’écoute des grandes voix du monde arabe : Oum Kalthoum ou Asmahan… Compositrice, ethnomusicologue, elle est aussi une chanteuse au timbre captivant, passionnée par l’alliance entre la mélodie et le texte poétique.
On la retrouve ici en compagnie du joueur de ney Moslem Rahal, rencontré au Conservatoire de Damas et retrouvé au sein de l’ensemble de Jordi Savall. Unissant le luth à la flûte, ils mettent à l’honneur la poésie nabatéenne des Bédouins issus des montagnes du sud de la Syrie, les classiques de l’Andalousie musulmane, mais aussi des chansons des années 1930.
D’un Orient à l’autre, les mots enchantés donnent voix à la passion, racontent les plus tendres nostalgies, et disent « comme sont longues la nuit et l’attente »…
Ce concert est donné à l’occasion du festival Sémélé où la traversée des songes et aura lieu au Grand foyer.
Chants inspirés par la poésie bédouine, poèmes soufis, textes arabes anciens, chants des années 30 et chants patriotiques
Waed Bouhassoun chant et oud,
Moslem Rahal ney